Paul, charpentier à la hache — Pélerins Mont Saint Michel

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Paul, charpentier à la hache

Témoignage : artisan charpentier, Paul restaure le logis de l'Abbé

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 

Episode 3
 Avancée des travaux à fin 2022...le plancher est presque terminé

Premier étage du logis de l'Abbé dans le prolongement de la salle haute du bâtiment Saint Michel (culturel) inauguré en 2021

"Quel bonheur de sentir le bois sous nos outils"
Episode 2

Question : Le bois coupé il y a quelques semaine, a t-il besoin de sêcher avant d'être travaillé ?
Pour travailler le bois selon les techniques traditionnelles, il faut qu'il soit vert. Donc juste après l'abattage, quand il est encore frais et tendre. Faites le test : tailler du bois sec s'avère bien plus compliqué. "Toutes les charpentes médiévales ont été faites comme ça, assure Frédéric Epaud, archéologue. Jamais les bois utilisés ne furent séchés pendant des années avant d’être utilisés, mais taillés verts et mis en place peu après leur abattage."

Episode 1

Charpentier à la hâche - Présentation du chantier du Prieuré

Paul, artisan charpentier à Saint James dans La Manche travaille à la restauration du logis de l’Abbé au Prieuré du Mont-Saint-Michel. Très sensible à l’impact écologique de son métier, au travail manuel et à la restauration du patrimoine, il a fait de l’équarrissage de bois à la hache sa signature.

Il nous parle de son métier et du bonheur qu’il a à utiliser cette technique ancestrale pour faire revivre un patrimoine séculaire.

« Chaque charpentier possède un savoir-faire qui lui est propre. Je me suis spécialisé dans la charpente traditionnelle et le pan de bois suite à mon passage dans le pays d'Auge. Il me tient à coeur d'utiliser en priorité des bois et essences locales pour minimiser mon empreinte écologique.

Pour la réalisation du solivage du Prieuré, nous avons disposé de deux sources d’approvisionnement : une forêt privée en Ille-et-Vilaine pour les solives en châtaigner de plus petit diamètre. Les solives ont été équarries à la hache directement en forêt pour faciliter le transport Quant aux plus grosses pièces de charpente (sommiers et porteuses) en chêne, c’est en forêt de Saint-Aubin du Cormier toujours en Ille-et-Vilaine que nous les avons trouvées. L’Office National des Forêts sensible à notre démarche nous a préparé des lots de chênes qui n'ont pas les diamètres et standards idéaux pour une scierie mais correspondent parfaitement au travail à la hache. Les arbres ont été abattus à la hache et la coupe des pièces réalisées à la scie. Grace à cela le chantier peux attester d’un bilan carbone très honorable.
Pour ce chantier mais aussi sur les autres, nous mettons un point d’honneur à travailler avec des outils manuels et de limiter l’utilisation d’outils thermiques ou électriques. Cela demande du temps car il faut retrouver les gestes, les ajustages ainsi que les cadences de travail. Une fois tout cela maitrisé, nous arrivons à une certaine efficacité en alliant le confort (moins bruyant et moins de poussière émise que les outils modernes) et une moindre empreinte carbone tout en restant compétitifs dans le monde du travail. Nous utilisons les machines quand celles-ci sont indispensables, mais nous en limitons l’usage au maximum."

POUR MIEUX ACCUEILLIR, POUR MIEUX TRANSMETTRE

DECOUVREZ LES DETAILS DU PROJET DE RESTAURATION DU PRIEURE, cliquer ici